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Portrait de Lenser : Olivier Saint-Laurans

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Olivier Saint-Laurans (pour consulter son profil lenser, rendez-vous ici ). Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Olivier Saint-Laurans)

Photographe amateur, Olivier Saint-Laurans a toujours entretenu un lien avec la photographie au cours de sa vie. Du portrait à la photo de spectacle, en passant par quelques paysages en noir et blanc, ce passionné a une culture photographique éclectique aux milles références, une approche libre et décomplexée.

© Olivier Saint-Laurans
Quel est ton rapport à la photographie ?

C’est juste un loisir. Je peux passer une semaine à faire des photos tous les jours, comme trois ou quatre mois sans en faire une seule. Je suis totalement amateur, ce qui me permet de ne faire que ce qui me plaît, quand ça me plaît.

Comment as-tu commencé à en faire ?

Je faisais des photos en famille avec un petit format 110, come tout le monde, mais de manière plus assidue, j’ai commencé réellement vers l’âge de 15 ans, en récupérant un Canon Ftb que mon grand-père avait remisé dans un placard. C’est ensuite en intégrant des clubs photos que j’ai pu progresser et aussi en lisant beaucoup de livres et revues photos (Photo, Photo Reporter, Zoom…dans les années 80 et celles qui ont suivi après), plus pour regarder ce que faisaient les « grands » que pour la technique, pour avoir une culture photo.

© Olivier Saint-Laurans
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Jusqu’à il y a peu, la photo de studio, portrait et surtout le nu. Le nu en extérieur.
Et aussi la photo de spectacle, la danse essentiellement. Mais depuis peu, j’ai été lassé de la photo de modèles et je fais plus de nature, animalier, ambiance. En revanche, pour les thèmes qui m’intéressent en tant que « spectateur », j’aime tout, mais surtout le reportage.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Ce que j’ai sous la main. J’ai un petit coup de cœur pour le Degi Hari Harinezumi, un appareil photo jouet, japonais, qui fait des photos bien pourries et très basse définition. Et puis tout dépend du sujet, il est clair que pour de l’animalier ou de la macro, là, évidemment, le matériel compte plus.
© Olivier Saint-Laurans
Qui sont tes photographes de référence ?
Il serait plus facile de me demander les photographes que je n’aime pas, ça irait plus vite.
Mais là, ce qui me vient à l’esprit comme auteur.e.s de référence (c’est assez éclectique) : Jan Saudek, Francesca Woodman, Joël-Peter Witkin, Éric Bouvet, Gabrielle Duplantier, Dorothea Lange, James Nachtwey, Peter Lindbergh, Terry Richardson, Helmut Newton, Alex Prager, Robert Capa, Peter Beard, Cathleen Naundorf, Marc Lagrange, Steve McCurry, Gilles Roudière, Pieter Hugo, Sarah Moon, Vincent Munier, Daido Moriyama, Duane Michals, Nobuyoshi Araki, Nick Brandt, Gregory Colbert, Hans Silverster, Josef Koudelka, Jean Dieuzaide, Lucien Clergue, Véronique de Viguerie, William Klein…et j’en ai oublié plein !
Comment as-tu découvert, connu Lense ?

Et bien, à vrai dire, je ne sais pas…sans doute par le magazine Fisheye, si mes souvenirs ne sont pas trop flous.

 


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