Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Stéphanie Foucher. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Stéphanie Foucher)
Pour Stéphanie, notre Lenser de la semaine, la photographie est une véritable recette contre la morosité ! Aimante de la nature, des longues ballades, des ambiances hivernales enveloppées de brume, elle nous embarque dans des paysages introspectifs et rêveurs.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Mon rapport à la photographie est relativement intuitif : parfois un support émotionnel, parfois un outil contre la morosité. Un peu comme un sas de décompression, il me permet d’évacuer les épreuves de la vie. Un sparadrap pour les bobos qui ne veulent pas vraiment cicatriser. C’est ma bouffée d’oxygène au quotidien, et je profite aussi des bienfaits de la nature pour me ressourcer, une vraie thérapie du bonheur !
Comment as-tu commencé à en faire ?
Après avoir photographié une bonne quinzaine d’années en intérieur, au rythme naturel de la lumière du jour (je n’aime pas le flash), des matières comme le lin, le coton, la soie déclinés en camaïeux de blancs pour mon travail d’antiquaire spécialisé dans le textile ancien; j’ai voulu redonner de la couleur à mon existence en photographiant en pleine nature. Voilà plus de quatre ans que je sillonne les sentiers de ma région. Je me rends compte que c’est devenu une agréable obsession, je pense « photographie » dès que je sors de chez moi. Je n’ai aucune formation dans ce domaine : je suis une « self-made » et j’adore le principe d’apprendre à mon rythme avec passion.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
La nature forcément ! Les friches, les marécages, les bois, la mer, la montagne. En fait les endroits les plus vierges possibles ou abandonnés. Ils regorgent de sujets photographiques comme les oiseaux, les insectes, les herbes folles, en toutes saisons. J’aime jouer avec les éléments sauvages qui m’entourent, de façon onirique, mettre en scène la lumière de l’instant présent avec la faune et la flore.
J’ai une préférence pour une saison mal-aimée, l’hiver à la campagne, les éléments s’endorment et dévoilent d’autres beautés brutes.
La brume m’inspire beaucoup et elle a l’avantage de dissoudre les traces indélicates ou disgracieuses, laissées par l’homme. Mon travail photographique évolue au rythme des saisons et de ma sensibilité, de mes états d’âme. Il peut être plein de douceur, onirique et pastel, et dévier vers la mélancolie avec des atmosphères plus calfeutrées, lourdes, plus mystérieuses en un claquement de doigts. Voire créer des paysages complètement sortis de mon imagination en fondant plusieurs photos entre elles. J’ai aussi une autre passion, le Cyanotype, qu’il soit en photogramme avec les plantes ou avec les négatifs de mes photos, il complète avec un « je-ne-sais-pas» de plus gratifiant à mes travaux développés.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Un seul appareil : un RX10mark4 de Sony. Je suis libre de mes mouvements en billebaude dans la nature avec ce bridge expert complet. Un zoom correspondant à un 24-600 mm, ça évite quelques frustrations. C’est un bon appareil, je ne m’en lasse pas.
Qui sont tes photographes de référence ?
J’ai très peu de références de noms de photographe qui me viennent en tête, je glane surtout mes inspirations dans la peinture. Je suis ce qu’on appelle une peintre sans pinceaux ! Juste des atmosphères, des lumières que je retiens quand je me balade sur le web ou sur les rayonnages photo d’un libraire. Qu’ils soient connus ou non, chacun d’entre eux, à leur manière, peuvent déclencher chez moi, une source d’inspiration…je suis une éponge à émotions !
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Très récemment, sur les réseaux sociaux, et par Fisheye Magazine. D’ailleurs, je découvre votre site qui me parle beaucoup avec des photographes bourrés de talents. Merci à eux et il me tarde d’étoffer mon profil qui semble bien vide face à certains d’entre eux. Merci donc à Lense de m’accueillir avec enthousiasme et bienveillance.
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