Régulièrement Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Thierry Decrozant (pour consulter son profil lenser, c’est par ici). Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Thierry Decrozant)
Thierry Decrozant a un rapport de frère et sœur avec la photographie. Enfant timide, il développe avec elle une relation de confiance, à travers l’image il dit ce qu’il ressent et donne sa lecture du monde. Ayant commencé avec un Minolta X300 et un livre La photographie française des origines à nos jour, il ne s’est plus séparé du 8ème art depuis. Du portrait à la photo de rue il ne s’interdit rien, en donnant vie à une vision sensible et personnelle de la réalité qui nous entoure.
Quel est ton rapport à la photographie ?
C’est un rapport frère soeur. Plus jeune, j’étais très réservé et être fils unique n’arrangeait rien. Elle a été et reste ma confidente. Celle qui renseigne qui je suis. Le jour ou on s’est rencontré, j’ai su que mes émotions, mes peurs et mes faiblesses avaient trouvé refuge. Je l’aime quoi !
Comment as-tu commencé à en faire ?
J’avais 18 ans environ. Souvent le soir, je rendais visite à une amie passionnée d’art. Un livre était posé sur la table La photographie française des origines à nos jour de Claude Nori. Plus je le feuilletais et plus c’était l’évidence, la rencontre. Elle m’a ensuite donné ce livre que j’ai toujours. J’ai rassemblé de maigres économies et acheté un Minolta X300. Et l’histoire pouvait commencer. J’ai fait un apprentissage près de Chalon sur Saône, berceau de l’image. J’étais en cours avec le fils du conservateur du musée de la photographie. Cela m’a permis de voir le travail de grands artistes.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Le portrait principalement, la rue aussi. Je ne m’interdis rien.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Je travail en studio avec un Nikon D810 avec un Sygma 50/1.4 Art ou un 85 Nikon.Dehors, c’est soit un Fuji X100V ou un Mamiya 6 MF.
Qui sont tes photographes de référence ?
Raymond Depardon, Michael Ackerman, Sally Mann, Joseph Koudelka, Peter Lindbergh, Bernard Plossu, Florence Chevallier, Martin Parr, Irving Penn, Diane Arbus, Arnaud Claas, Gabrielle Duplantier…
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
En lisant Fisheye magazine.
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