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Portrait de Lenser : Xavier Bette

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Xavier Bette. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Xavier Bette)

Pour le lenser Xavier Bette la photographie est comme une bulle spatiotemporelle. Inspiré des grands maîtres de la photographie humaniste, il se plaît à immortaliser les détails du quotidien. Tantôt avec poésie, tantôt avec ironie, joie de vivre, tendresse, un brin de mystère. Sans sujet prédéfini, il est constamment en quête de l’instant de grâce.

© Xavier Bette
Quel est ton rapport à la photographie ?

La pratique de la photographie représente une bulle pour moi, dans laquelle je m’évade pour une heure ou une journée. J’aime prendre mon temps pour choisir avec soin le lieu, l’heure, le cadre, la lumière et déclencher. D’ailleurs, je prends relativement peu de photos, sans doute est-ce une habitude prise il y a longtemps, lorsque le numérique n’existait pas.
Même sans boitier, je photographie mentalement ce que je vois, et éventuellement l’enregistre pour une visite ultérieure.
J’aime la matière photographique. Pour moi, une photographie n’existe que lorsque elle est tirée sur un beau papier, qui possède une belle « main ». La prise de vue ne représente qu’une portion de l’acte photographique. L’editing, l’impression ou le tirage font partie intégrante du processus artistique.

Comment as-tu commencé à en faire ?
Je suis tombé amoureux de la photographie à l’âge de 18 ans, en découvrant la photo « derrière la gare St Lazare » de Henri Cartier-Bresson. J’ai donc été biberonné aux images des photographes humanistes. J’ai installé un petit labo noir et blanc dans l’appartement de mes parents et je m’isolais des heures entières pour faire mes tirages. L’odeur des bains chimiques imprègne encore mon subconscient. Je ne pratique plus la photo argentique mais je retrouve un peu de cette ambiance « inactinique » en développant mes photos numériques.
© Xavier Bette
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Je n’ai pas vraiment de sujets de prédilection. Souvent le cloisonnement des sujets est un vrai danger pour le photographe. Par exemple, on voit fleurir un peu partout des tonnes de (soi-disant) photos de rue qui ne sont en fait que des photos prises dans la rue.
Je peux juste dire que je ne pratique pas la photo animalière ou culinaire…
Je photographie ce qui me touche, ce qui m’émeut, à la faveur d’une belle lumière, d’un joli mouvement, d’un instant de grâce.
Je m’essaye depuis peu au portrait en lumière artificielle ou au flash. Pour résumer, je dirais que mon ambition est de capturer des instants de poésie dans la réalité qui nous entoure.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Je suis resté fidèle à Canon, depuis mon premier boitier argentique, un AE-1. J’utilise aujourd’hui un 5D mark IV, associé à un Canon 24-70 f2.8 et un Canon 70-200 f2.8.
Je possède également un Fuji X30, petit boitier expert, bien pratique lorsqu’il faut sortir « léger ».
Autoportrait © Xavier Bette
Qui sont tes photographes de référence ?
Il y en a tellement ! Je citerai Willy Ronis, Edouard Boubat, l’humour d’Eliot Erwitt, la joie de vivre de Jacques Henri Lartigue…
Aussi Michael Kenna et ses noirs profonds, le culot de Garry Winogrand. Les génies de la couleur Joel Meyerowitz et Harry Gruyaert. Parmi les plus contemporains, les subtils noir et blanc de Pentti Sammallahti, les envoutants portraits de Paolo Roversi et les magnifiques gris de Yanig Hedel.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
En naviguant sur le web et aussi par le magazine Fisheye.

Chaque semaine découvrez un nouveau Lenser !

 

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