Rêve d’herbier : photographie et nature à la Galerie Parallax

Rêve d’herbier est la nouvelle exposition de la Galerie Parallax, centrée sur la photographie végétale avec les oeuvres expérimentales de Bertrand Hugues et Florence Verrier. Du 14 septembre au 9 novembre. (Photo d’ouverture : © Bertrand Hugues)

À travers leurs oeuvres, Bertrand Hugues et Florence Verrier préservent l’objet photographié de son éphémérité. La photographie devient alors une frontière entre la matière vivante et la matière morte. Captant l’essence de la fleur, leur rêve d’herbier prend forme..Délicat, sensible, coloré, tous deux nous invitent dans leur jardin imaginaire ! Avec Rêve d’herbier la Galerie Parallax inaugure sa nouvelle saison dans le signe de la photographie naturelle.

Les petites histoires naturelles de Bertrand Hugues

Au coeur du travail de Bertrand Hugues réside l’étude de la fragilité de
l’élément végétal. En choisissant un appareil qui permet une certaine lenteur, la chambre photographique 4×5 inch, il se rapproche de la temporalité de la nature. Petites histoires naturelles est une recherche du temps perdu, une tentative de regarder à nouveau la nature avec les yeux d’un enfant, y découvrant des mondes fantastiques. C’est aujourd’hui le regard de l’artiste qui fait renaître cette enfance en photographies par des sublimes expérimentations.

« En rendant visibles la transparence et le jeu filé des mouvements ; sensible et irisé comme
une soie le noir et le blanc des tirages ; vivant ce qui était mort et présent l’absence même
du verger, Bertrand Hugues nous donne à voir plus loin que nos yeux, et c’est merveille. » commente Guy Goffette.

Les miroirs végétaux de Florence Verrier

Marquée par son enfance dans le sud de la France, Florence Verrier recherche les lumières fortes et les ombres accentuées. Dans Miroir Végétal elle s’arrête sur certaines fleurs en capturant leur étrangeté quand on les observe de près. Les fleurs dans la série sont immortaisées dans une trentaine de photographies de 60 X 60 cm à 120 x 80 cm et sont ainsi métamorphosées en créatures quasi fantastiques, l’impression de surnaturel étant redoublée par le fait que l’artiste manipule légèrement les images.

Rêve d’herbier inaugure ainsi une nouvelle année à l’enseigne de la photographie contemporaine et de l’expérimentation. Du 14 septembre au 9 novembre.

Source : Galerie Parallax