Du 2 février au 16 mars, la The Ravestijn Gallery met Robin de Puy à l’honneur avec sa dernière série Love me. (Photo d’ouverture : © Robin de Puy)
Robin de Puy voit la beauté là où personne ne soupçonnerait son existence. Pour elle, le « laid » par excellence n’est pas représentable, car toute imperfection et image inattendue peut donner lieu à des moments de grâce visuelle. Cette approche spontanée et brute de la réalité est parfaitement résumé dans sa nouvelle série Love me, savant mélange de ses derniers travaux, remettant tous en question l’idée que l’on se fait de la beauté. Du 2 février au 16 mars sa série sera exposée à la The Ravestijn Gallery à Amsterdam.
L’exposition parcourt les dernières recherches de l’artistes : des portraits d’un adolescent du Nevada, Randy, à Birk, jeune mannequin en plein essor, à des objets du quotidien délabrés et abandonnés. Des photographies de personnes âgées et jeunes, correspondants aux canons de beauté ou pas. Qu’est-ce qui relie donc la vaste oeuvre de cette photographe à l’univers si complexe ? Questionnant les idées reçues sur la beauté, Love me traduit une envie de montrer des images fortes, loin du conformisme des réseaux sociaux, qui valorisent une certaine émancipation des corps et une majeure ouverture d’esprit dans l’acceptation de l’autre.
La photographe est constamment interpellée par ce qui est « in » et ce qui est « out », ce qui appartient à la norme et ce qui s’en détache. Et bien-sûr, à travers ce processus, c’est avant tout elle-même qu’elle remet en question. La vulnérabilité que l’on peut ressentir pendant l’adolescence, l’insécurité et le manque de confiance que l’on éprouver vis-à-vis du regard des autres, la relation à son être physique. Mais surtout, le désir d’être accepté et d’être aimé. Love me est une invitation à la tolérance et à la sortie des paradigmes dominants en faveur d’un amour renouvelé de soi-même et des autres.
Source : The Ravestijn Gallery
0 commentaire
Ajouter le vôtre