C’est le retour du story telling, avec une image pleine d’histoire, pas forcément joyeuse. Donnez lui tout simplement un titre dans les commentaires avant d’en lire la petite histoire racontée par son photographe litedikt
« This shot was not prepared in the usual sense – I don’t think my subject was even aware that I was taking her picture. I had a very clear idea of the « feeling » I wanted to portray that night, but I worked instinctively, naturally when I was shooting.
This image tells me a particular story. The lady has Parkinson’s, and her movements have become difficult. These hands hold many secrets, and perhaps a small sadness.
I took this picture because I think body movement is really fascinating and elusive. People are very secretive about themselves and the way that they move, the little things that they are made of (their eyes and knees and fingertips).
When you look at people very closely, you disappear inside of them. You begin to wonder about their hands and feet, where they have been, how they have felt. I wish to capture this on film, the disappearance of myself into another person.
If I could only use one word to name this picture, it is “quiet”. There is a tenderness in people that I want to show; the silence that exists within all of us. »
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Cette photo n’était pas vraiment préparée, je ne pense d’ailleurs pas que cette personne était consciente que j’étais en train de la prendre en photo. J’avais une idée très nette du « sentiment » que je voulais capturer cette nuit là, mais j’ai travaillé instinctivement, de façon très naturelle.
Cette image me raconte une histoire particulière : cette femme est atteinte de parkinson, et ses mouvements sont devenus difficiles. Ses mains détiennent de nombreux secrets, et expriment peut-être un peu de tristesse.
J’ai pris cette photo car je pense que les mouvements du corps sont vraiment fascinants et insaisissables. Les gens sont très secrets à propos d’eux, dans leur façon de se mouvoir, les petites choses dont ils sont faits ( leurs yeux, leurs genoux, le bout de leurs doigts).
Quand on regarde les gens très attentivement, on disparaît en eux. On commence à se poser des questions à propos de leurs mains, leurs pieds, ù ils sont allés, ce qu’ils ont ressenti. J’essaie de capturer cela sur la pellicule, ma disparition dans l’autre.
Si je devais décrire cette photo avec un seul mot, ce serait « silence ». Il y a de la tendresse dans les gens que je photographie, le silence qui existe en chacun de nous.
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Rappel du principe de la rubrique : c’est simple, racontez nous ce qui vous a traversé l’esprit en voyant cette image.
Parce qu’avec de bonnes idées et ce qu’il faut d’inspiration, on a tous quelque chose à raconter en photo, cette rubrique laisse la parole aux photographes sur leurs clichés les plus narratifs, sans oublier de faire appel à votre imagination…
18 commentaires
Ajouter le vôtre[…] story telling plus léger que la dernière fois ! Vous connaissez le jeu, dites nous le premier mot qui vous est passé par la tête en voyant […]
Déjà dit mais j’ai pensé à : confession, les deux mains jointes, l’abscence de visage, surtout en fait la lumière sur les mains, comme si c’étaient elles qui parlaient.
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