La septième édition de PhotoVogue se tiendra du 17 au 20 novembre 2022 à BASE Milano. Alessia Glaviano, responsable du festival, annonce le thème aussi énigmatique que saisissant : What would Susan Sontag say today? (que dirait Susan Sontag aujourd’hui ?). Retrouvez plus d’actualités sur la la plateforme du festival. (Photo d’ouverture : © Aïda Muluneh)
Du 17 au 20 novembre, se tiendra la septième édition du festival PhotoVogue, le premier festival de photographie qui confronte la mode aux enjeux contemporains. Le festival voudrait se situer sur le terrain commun entre l’éthique et l’esthétique. Des expositions et des conférences seront organisées à BASE Milano, avec des événements satellites se déroulant dans les meilleures galeries de la ville. Le festival aura également une présence numérique avec des panneaux diffusés sur la plateforme PhotoVogue. Des lectures de portfolios en ligne permettant aux artistes de toutes les régions du monde de participer aux festival.
Italian Panorama : la relève de l’art visuel italien
Italian Panorama présente 25 artistes issus du premier appel ouvert en Italie de PhotoVogue. Ils ont été sélectionnés par un jury composé de membres du personnel de Condé Nast en Italie et d’experts visuels provenant d’horizons aussi différents que possible, afin de garantir une perspective globale et multiforme. Le premier appel ouvert local de PhotoVogue, Italian Panorama, est consacré à l’Italie, en hommage aux origines du festival.
L’appel était ouvert à tous les genres (de la photo au documentaire, en passant par l’art et le reportage) et aux artistes s’exprimant sur tous les supports, de la photographie à la vidéo, en passant par le cinéma et la télévision en passant par l’illustration, l’art 3D ou toute combinaison de ces disciplines. L’exposition reflète la nature multiculturelle et diversifiée de l’Italie, un aspect trop souvent négligé et méconnu.
Neglected tropical deseases in Africa : l’impact oublié des maladies tropicales en Afrique
Conformément à sa mission de relier les différentes cultures et d’amplifier un éventail diversifié de voix, PhotoVogue s’associe avec la célèbre photographe éthiopienne et entrepreneuse culturelle Aïda Muluneh, fondatrice de l’Addis Foto Fest (AFF) et Africa Foto Fair, pour présenter sa collection The Crimson Echo. Commandée par le End Fund, dans le cadre d’un projet photographique de groupe intitulé Re-framing the END, The Crimson
Echo met en lumière l’impact des maladies tropicales négligées (MTN) sur les individus et les communautés. Aux côtés de six autres six autres photographes africains, Muluneh s’efforce de recadrer la façon dont nous racontons les histoires des personnes touchées par les MTN en Afrique et crée une interprétation puissante de l’impact de ces maladies sur l’égalité des sexes, la santé mentale, la mobilité et l’accès aux ressources. Le projet présente des œuvres d’Ala Kheir (Soudan), John Kapalo (Mali), Meseret Argaw (Ethiopie), Mustafa Saeed (Somaliland), Sarah Wasiwa (Ouganda), Omoregie Osakpolor (Nigeria). Une exposition que utilise la créativité pour plaider en faveur d’un changement social en Afrique par le biais de la photographie d’art et du photojournalisme.
Face Forward : redéfinir la couverture de Vogue
L’exposition présente certaines des couvertures les plus puissantes et les plus variées de toutes les éditions mondiales de Vogue. Un exemple de comment la diffusion de certaines images peut produire un effet bénéfique en faveur d’un monde visuel plus diversifié et plus juste. Cette collection montre l’importance du travail accompli par Vogue au cours de plusieurs décennies, la portée du magazine et la manière dont il peut être utilisé.
L’exposition est en partie imprimée et en partie numérique, avec un diaporama de toutes les couvertures.
Outre ces expositions, le festival propose The Next Great Fashion Image Makers, un appel ouvert mondial, soutenu par toutes les éditions de Vogue à travers le monde pour identifier des créateurs d’images de mode talentueux dont la vision repousse les limites du paysage actuel de la mode, et pour leur donner l’occasion de travailler au sein du réseau mondial de Condé Nast.
« En regardant le nombre d’images téléchargées en ligne chaque jour, le nombre d’images consommées sur nos téléphones, des appareils où nos yeux ne s’attardent pas plus de 0,05 seconde sur une image avant de reprendre le défilement, je me suis demandé ce que dirait aujourd’hui Susan Sontag dirait-elle aujourd’hui ? » se demande Alessia Glaviano, responsable de Global PhotoVogue et directrice du Festival. « Nous souhaitons provoquer un débat sur la manière dont l’omniprésence des images façonne notre capacité à ressentir, lire et comprendre les images, et le monde qui les entoure. »
Source : PHOTOVOGUE
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