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Terminator, Predator, Jurassic Park : Stan Winston, le père génial des monstres du cinéma

Si un bestiaire de latex et d’animatronics a rendu célèbres certains métrages, nous le devons en bonne partie à un génie du cinéma et des effets spéciaux : Stan Winston. Petit tour d’horizon de celui qui a réussi à rendre pertinentes et crédibles les visions les plus folles des cinéastes Hollywood.

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Quatre Oscars remportés, des collaborations avec quelques pointures telles que Tim Burton, James Cameron, John Carpenter, Steven Spielberg ou John McTiernan. Autant dire que Stan Winston est considéré à juste titre comme un dieu des effets spéciaux qui a changé à jamais la façon de rendre réel l’imaginaire. Celui qui voulait être acteur (sans succès) et qui a alors commencé comme makeup artist au Walt Disney Studio a ensuite étendu son art à toutes les ficelles des effets spéciaux, ou plutôt comme il l’eut dit lui même, à faire des personnages et des créatures.
Bien que remarqué précédemment par l’industrie, c’est l’aide qu’il apportera à Rob Bottin sur le film de Carpenter, The Thing (métrage culte désormais, mais relatif succès au box office à sa sortie, les yeux étant alors tournés vers un autre extraterrestre : le ET de Spielberg) qui lui ouvrira d’autres opportunités.
(Photo : Lance Anderson au Stan Winston Studio)
S’en suivra alors une collaboration d’amitié et de succès avec James Cameron sur Terminator puis Aliens, qui vaudra d’ailleurs à Stan Winston son premier Oscar.
Mais en plus d’avoir du talent pour rendre crédible l’imaginaire et d’être un véritable passionné, Stan Winston avait aussi l’œil pour reconnaître ce qui serait un grand film. En 1987, alors qu’il travaillait sur The Monster Squad (image ci-dessous), son ami Arnold Schwarzenegger le recommande pour la création du Predator de McTiernan.

Après une production délicate et une pause dans le tournage, Stan Winston et son équipe donnent vie à une nouvelle figure mythique, composée d’un costume de 90 kilos et d’un visage « qui n’a pas une gueule de porte bonheur » (et dont l’idée des mandibules à été « empruntée » à James Cameron par Winston) et qui le nominera à nouveau aux Oscars.

Encore cité aux Oscars avec Edward Scissorhands de Tim Burton en 1990, il lui faudra cependant attendre quelques années avant qu’il soit récompensé avec deux films qui ont changé à jamais le cinéma. Ainsi, il obtient un Oscar en 1991 pour Terminator 2 : le jugement dernier, puis, en 1993 avec Jurassic Park.

Voici quelques uns des succès de ce grand monsieur, mais qui sont loin de rendre parfaitement hommage à sa gigantesque filmographie.
Et bien entendu, ce mince article n’a pas vocation à surprendre les plus cinéphiles d’entre vous, c’est simplement un petit plaisir coupable que d’évoquer le nom de Stan Wilson et son équipe dans les colonnes de Lense. Et, nous l’espérons, qui donnera envie à ceux qui ne le connaissaient pas d’en savoir plus sur ce faiseur de rêves…

(Et nous profitons d’un délicat poke de @alt3 sur notre compte Twitter, pour souligner que si vous aimez les coulisses du cinéma, vous devriez définitivement vous abonner aux délicieux podcasts de Splitscreen !)













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+ Stan Wilson School

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