Têtu et Alice Moitié lancent un calendrier queer en NFT

Têtu, le magazine emblématique des cultures LGBTQIA +, et la photographe Alice Moitié, lancent le premier calendrier photographique NFT qui introduit les cultures queers dans le Web3. Découvrez le calendrier et les 12 NFT à collectionner sur la plateforme Têtu x Alice Moitié. (Photo d’ouverture : Janvier, Sandor Funtek © Alice Moitié)

La revue LGBTQIA + Têtu et le talent de la photographie française Alice Moitié se sont lancés dans un projet inédit : créer un calendrier NFT et propulser ainsi la photographie dans le Web3. Grâce à une collaboration avec Iconoclast image, l’agence de la photographe, et à la technologie de la plateforme Minteed, le calendrier 2023 voit le jour et promet une expérience de gaming insolite avec des surprises à la clé. Les 12 mois de l’année donnent lieu à 12 clichés uniques réalisés par la photographe exclusivement pour Têtu : des œuvres numériques fidèles à l’univers singulier de l’artiste, pop et sensuel, rempli d’une ironie déroutante. Chaque cliché sera disponible sous forme de NFT, en quantité limitée, et
comportera une signature authentifiée et originale grâce à la blockchain Tezos.

Pour obtenir l’un des 100 exemplaires papier numérotés et signés, et décrocher des abonnements exclusifs à Têtu ainsi que les photos des coulisses du calendrier, il faudra collectionner les 12 mois de l’année en achetant les œuvres en format NFT. Les NFT sont mis en vente sur le site tetualicemoitie.com qui offre une expérience immersive, dans le respect de l’univers éditorial de Têtu et de ses communautés.

Amener les luttes LGBTQIA + dans les arts numériques

Par cette opération créative, Alice et Têtu ne s’ouvrent pas seulement aux nouveaux marchés de l’art photographique mais amènent aussi les luttes LGBTQIA + dans des espaces nouveaux, ceux du Web3. Le calendrier met en avant 12 personnalités emblématiques de ces revendications, de l’humoriste Marina Rollman à la danseuse Mariana Benenge, en passant par l’acteur Sandor Funtek ou encore le danseur Guillaume Diop.

« Je voulais que ce soit à la fois éclectique et divers. On retrouve un mix entre
personnes LGBTQI+ et alliés. J’ai privilégié les talents aux modèles. Le but, c’était d’avoir
quelque chose d’arty mais d’accessible. Ni trop attendu, ni trop intouchable » explique la photographe.

Le magazine représentatif des identités de genre minorisées continue dans le monde de l’art virtuel son rôle d’agitateur. Mais avant de bousculer les consciences, Têtu s’adresse à son public, composé de personnes souvent précarisées par les discriminations de genre et de sexe : « les NFT nous permettent non seulement de proposer une expérience originale à notre communauté mais aussi de démocratiser l’accès à des œuvres uniques » commente Hamid Hassani, Directeur du média.

Avec cette opération qui promeut la photographie queer dans le Web3 en s’appuyant sur le talent d’Alice Moitié, Têtu souhaite offrir à sa communauté une expérience aussi nouvelle qu’unique et porter le propos des luttes LGBTQIA + dans les nouveaux espaces virtuels.

Source : Têtu x Alice Moitié