Pendant 18 années, la photographe Darcy Padila a suivi attentivement la vie de Julie Baird, jeune femme issue des quartiers pauvres de San Francisco sortie du cocon familial à l’âge de 14 ans pour vivre dans la rue, impliquée dans des histoires de drogue et d’abus sexuel. The Julie Project se penche sur l’histoire de cette fille livrée à elle-même, se débattant dans la pauvreté la plus totale.
Attention à vous, certaines images sont plutôt dures à supporter.
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Les premiers clichés de la série The Julie Project datent de 1993. Darcy Padila rencontre alors Julie, âgée de 18 ans, pour la première fois dans le hall d’entrée du Ambassador Hotel. Et déjà, le décor est planté : pantalon déboutonné, pieds nus, la jeune fille atteinte du sida est accompagnée d’un nourrisson d’à peine 8 jours. Commence alors pour la photographe une plongée dans la vie intime de Julie, par des images chocs visant à sensibiliser et à témoigner du parcours tortueux de la jeune femme. De ses problèmes de logement, de drogue, de maladie, du chaos général de sa vie qui ne tient qu’à un fil.
La série s’achève en septembre 2010 suite au décès de Julie. Darcy Padila espère que l’on retienne de ces 17 ans de clichés les conditions épouvantables de la misère en plein coeur des Etats-unis.
Nous retiendrons surtout ces clichés en noir et blanc d’une incroyable tension que nous vous invitons à contempler dans leur intégralité par ici. Voici une brève sélection qui tente modestement de résumer ces 17 ans de vie en compagnie de Julie :
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10 commentaires
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très belle série… marquante…
J’ai regardé la série entière il y a quelques heures, mais je n’écris mon commentaire que maintenant, il m’a fallu ce laps de temps pour « reprendre un peu mes esprits ». Amateur ou professionnel de la photo nous avons tous en commun une sincère sensibilité à la condition humaine, c’est pour cela que nous aimons tant cet art.
C’est une très belle découverte, dur, intense, mais belle.
On a beau d’y attendre, la fin est dure. Mais, Dure.
Une série qui m’a vraiment marqué.
Je viens de passer 1h à lire et regarder la série complète… Revenir à la réalité après les dernières images fait bizarre, on revient de tellement loin…
Touchant…
Vu aussi dans 6 mois, un projet vraiment dingue avec le texte d’Emmanuel Carrère. La démarche est un peu trop voyeuriste pour moi, mais ça marche…
Elles ont été publié dans le deuxième numéro de « 6 mois » !
Il y a une tel profondeur dans ces images ..