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The Salaryman Project de Bruno Quinquet

Le « salaryman », ou employé de bureau, est une figure représentative du Japon moderne. Ces cadres complètement dévoués à leur entreprise, représentation de homme stressé et interchangeable parmi ses congénères attire le photographe Bruno Quinquet.

Ce dernier nous livre une vision poétique de cet homme-emploi, au gré de ses balades.

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La série se présente à la base comme un diptyque d’images morcelées, sans rapport direct si ce n’est le salaryman confronté à son quotidien. Dans le métro, en voiture, en pause déjeuner, Bruno Quinquet s’attarde sur la légèreté presque mélancolique de son mode de vie en esquivant avec un certain style le visage – l’émotion – du modèle.

Entre le documentaire et la série poétique, The Salaryman Project joue sur le mystère, l’absurde de cette vie ultra corporate. Il nous présente par des clichés pittoresques une série d’individualités effacés sous le poids des obligations. La mise en scène décalée de l’anonyme rappelle la série Tokyo Compression de Michael Wolf, dans un registre plus étouffant.

En voici une sélection (via Ignant), le reste est à découvrir sous forme de diptyques directement sur le Bureau d’Etudes Japonaises de Bruno Quinquet.

Au boulot.

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+ Bruno Quinquet

+ The Salaryman Project

+ Sur Lense : Tokyo Compression : les portraits étouffés du métro japonais

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Il y a 11 ans et 10 mois

Bruno Quinquet est un photographe français né en 1964. Il vit et habite à Tokyo au Japon. Le projet Salaryman se compose d’une série de diptyques suggestifs et morcelés. Ces vignettes duelles jouent de la disymétrie et du chevauchement, de la mise en regard et de la découpe du réel. Avec ludisme, Bruno Quinquet nous donne à voir les détails, reflets et impressions de la vie de l’homme de bureau dans le paysage tokyoïte. Un kaléidoscope qui pose un regard amusé et contemplatif sur les bretelles des businessmen, sur leur monture de lunettes ou leur pause déjeuner. Un regard qui se fait mélancolique par instants face au manque d’individualité de ces personnages, à leur exil dans un monde absurde. Jamais on ne voit les visages de ces hommes.

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