Du 28 août au 26 septembre se tiendra à Perpignan Visa pour l’image 2021, festival de photojournalisme international. Pour cette deuxième édition sous Covid, des expositions abordent la pandémie mondiale et les conflits qui traversent notre actualité. (Photo d’ouverture : © Photographe anonyme en Birmanie pour The New York Times )
Le festival Visa pour l’image fait son retour en 2021 pour sa 33ème édition. L’historique événement photographique entièrement dédié au photojournalisme, fondé en 1989 à Perpignan, présente sa pré-programmation, nourrie évidemment des réfléxions inspirées par la pandémie mais aussi des actualités brûlantes autour du monde, du Vénézuela au Soudan.
Le Covid traverse les expositions, notamment avec « Vie et mort à New Delhi » du photographe Danish Siddiqui (Reuters), « Mon Portugal » de la photographe Patricia de Melo Moreira (AFP), ou « Double Peine », un travail collectif de l’agence Myop.
D’autres expositions posent les réflecteurs sur les conflits les plus tragiques et parfois moins médiatisés de notre époque. Par le regard d’Antoine Agoudjian nous découvrirons « Arméniens, un peuple en danger » : dans la série, le photographe qui couvre ce conflit depuis trente ans, témoigne de l’opération militaire turque dans le Artsakh (Haut-Karabakh) en 2020. Avec l’exposition Syrie par l’AFP, le visiteur pourra admirer les clichés des photographes les plus reconnus de l’agence mais aussi la guerre en Syrie immortalisée par les citoyens qui la vivent. « Pour la première fois à Visa », a souligné Leroy, « il y aura une exposition d’un photographe anonyme… pour des raisons évidentes de sécurité » sur « la Révolution du Printemps en Birmanie » commente Jean-François Leroy, le président du festival.
Sans oublier des séries qui illustrent quant à elles la beauté du monde, comme la rétrospective autour de l’œuvre du photographe animalier Vincent Munier et Les secrets des baleines de Brian Skerry, dont nous vous parlions lors de la sortie du numéro de Mai de National Geographic, qui mettait le travail de ce photographe à l’honneur en défense des grands mammifères marins.
« Dans cette époque en proie aux nouveaux obscurantismes, où l’indignation fait rage et où nous sommes à la fois acteurs et victimes d’une désinformation anxiogène, ces reportages nous permettent de réfléchir et de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons », lance Leroy dans son édito.
Le festival Visa pour l’image se tiendra à Perpignan du 28 août au 26 septembre.
Source : visapourlimage.com
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