Une exposition célèbre Amy Winehouse à dix ans de sa disparition

Avec l’exposition Amy In The Light, le photographe Phil Griffin rend hommage à son amie et collaboratrice Amy Winehouse, la chanteuse soul la plus iconique de la décennie. Les photos revisitées seront exposées jusqu’au 14 septembre à la galerie Brownsword de Londres ou en ligne. (Photo d’ouverture : Amy In The Light 2021 © Photography Phil Griffin)

Amy In The Light est la nouvelle exposition de Phil Griffin, hommage à Amy Winehouse, la chanteuse iconique londonienne disparue il y a dix ans, le 23 juillet 2011. Les deux artistes avaient débuté une collaboration en 2006 sur l’album Back to Black pour lequel Griffin a réalisé quatre clips. Les cliché exposés remontent à ce moment et ils sont aujourd’hui retouchés et revisitées pour cette exposition. Les photos sont toutes inédites. Certaines représentent Amy Winehouse en noir et blanc, dans la spontanéité de la situation, rayonnante de charisme. D’autres sont des images retouchées avec des lumières colorées.

Les images, souvent disposées en miroir, nous dévoilent Amy entre absence et présence. Elles montrent aussi une partie de la vie de la chanteuse plus intime, conviviale, simple, loin du chaos et du rock’n’roll, car, comme le souligne le photographe, sa relation avec elle n’avait rien d’agité et de chaotique. Entre les deux une relation calme et protective s’instaure, une bulle de sérénité loin de l’image souvent véhiculée de la chanteuse.

A propos de cette nouvelle série, le photographe déclare à Dazed : « cela me rappelle que, même si nous l’avons perdue trop tôt, elle est restée avec nous d’une autre manière. Cette nouvelle ré-écriture de son image m’a permis de retrouver des souvenirs, de regarder à nouveau et de m’émerveiller de toutes les couleurs qu’Amy représentait pour nous tous. »

Le photographe n’avait point l’intention de tomber dans la morosité avec Amy In The Light. Il a ainsi voulu se rappeler d’elle avec spiritualité, en créant un certain sens de mysticisme, en jouant avec les symboles et la beauté simple de certains instants volés qui, loin de nous en donner un souvenir triste, cristallisent la chanteuse hors du temps. Comme il l’a évoqué à Vogue, « Amy aimait que nous fassions preuve d’imagination. J’ai donc commencé par intégrer toutes les couleurs qu’elle représentait dans mon travail. Un jour, Diana Ross et moi avons eu de longues conversations sur la signification des couleurs des chakras et sur le fait que l’amour, la joie et la gratitude étaient absents du paysage culturel. Je voulais apporter ces couleurs dans les portraits en noir et blanc d’Amy et la réimaginer en technicolor. »

Cette année, un documentaire sortira également pour célébrer Amy, cette fois du point de vue de sa mère, Blake Wood.

L’exposition sera ouverte jusqu’au 14 septembre à la galerie Brownsword Hepworth de Londres. 

Source : Dazed