A l’heure ou les selfies tentent de dominer le web, éradiquant petit à petit les chats rigolos et le porno sur leur passage, la question du droit à l’image et de l’anonymat ne semble plus être à l’ordre du jour. Cependant voici un témoignage intéressant qui raconte comment de simples photos peuvent revenir hanter votre quotidien.
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Victoria Bond, une professeur, à raconté pour ABC News comment des photos d’elle continuent d’apparaître… 11 années après avoir été prises.
C’est lorsqu’elle était étudiante qu’elle a accepté une journée de shooting pour une banque d’image, moyennant la coquette somme de 2500$. Elle a donc enchaîné les photos : d’une cuisine à l’autre, dans un salon, une salle de bain, en compagnie de son faux « mari » et de différents enfants. Elle raconte que durant l’année 2014, elle se serait vue en photo dans 15 clichés différents. Elle se souvient qu’à l’époque, les clauses de non utilisation se restreignaient à toute communication autour du SIDA ou des maladies sexuellement transmissibles. Aussi, ces photos avaient le droit d’êtres publiées et modifiées. C’est ainsi que 11 années plus tard elle se découvre sur une affiche pour Walmart, avec une boite de laxatif dans la main. Bien entendu, cette boite a été ajoutée via un montage.
« C’est très déroutant » a déclaré madame Bond, « cela vous aliène de vous même. Vous avez du mal à vous reconnaître ».
La morale de cette histoire ? Prenez garde quand vous vendez votre image. Et surtout, prenez soin de lire les petites lignes. Surtout les toutes petites lignes.
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+ via ABC News
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